Titre : | Le serment des barbares : roman | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Boualem Sansal (1948-....), Auteur | Editeur : | Paris : Culturesfrance : Éd. Gallimard, | Année de publication : | 1999 | Importance : | 395 p. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-075646-9 | Prix : | 130 F | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | 843 Histoire et analyse sur la nouvelle et le roman français | Note de contenu : | «Tous est douteux à Rouiba, son opulence autant que sa prétention d'être le poumon économique de la capitale. L'agriculture est un vice qui n'a plus de troupes. L'industrie bricole dans le vacarme et la gabegie. Les rapports d'experts le proclamment: mais qui les lit? Le commerce est mort de mort violente, les mercantis lui ont ôté jusqu'à la patente. À ceux qui s'en inquiètent, des nostalgiques de la mamelle socialiste ou des sans-le-sou, les bazaris jurent que c'est l'économie de marché et que ça a du bon. Leurs complices du gouvernement, qui ont finit de chanter la dictature du prolétairiat, apportent de l'eau à leur moulin en discourant jusqu'à se ruiner le gosier. Et si le Coran, le règlement, la pommade de l'eau à luer moulin en discourant jusqu'à se ruiner le gosier. Et si le Coran, le règlement et la pommade son de la conversation, ce n'est pour ces camelotiers ruisselant de bagou qu'artifices pour emmancher le pigeon et boire son jus. |
Le serment des barbares : roman [texte imprimé] / Boualem Sansal (1948-....), Auteur . - [S.l.] : Paris : Culturesfrance : Éd. Gallimard,, 1999 . - 395 p. ; 21 cm. ISBN : 978-2-07-075646-9 : 130 F Langues : Français ( fre) Index. décimale : | 843 Histoire et analyse sur la nouvelle et le roman français | Note de contenu : | «Tous est douteux à Rouiba, son opulence autant que sa prétention d'être le poumon économique de la capitale. L'agriculture est un vice qui n'a plus de troupes. L'industrie bricole dans le vacarme et la gabegie. Les rapports d'experts le proclamment: mais qui les lit? Le commerce est mort de mort violente, les mercantis lui ont ôté jusqu'à la patente. À ceux qui s'en inquiètent, des nostalgiques de la mamelle socialiste ou des sans-le-sou, les bazaris jurent que c'est l'économie de marché et que ça a du bon. Leurs complices du gouvernement, qui ont finit de chanter la dictature du prolétairiat, apportent de l'eau à leur moulin en discourant jusqu'à se ruiner le gosier. Et si le Coran, le règlement, la pommade de l'eau à luer moulin en discourant jusqu'à se ruiner le gosier. Et si le Coran, le règlement et la pommade son de la conversation, ce n'est pour ces camelotiers ruisselant de bagou qu'artifices pour emmancher le pigeon et boire son jus. |
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