Titre : | Les Filles du feu ; La Pandora ; Aurélia | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gérard de Nerval (1808-1855), Auteur ; Francis Jammes (1868-1938), Metteur en scène, réalisateur ; Colette (1873-1954), Auteur ; George Sand (1804-1876), Auteur ; Yvon Belaval (1908-1988), Auteur ; Béatrice Didier, Editeur scientifique | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | 1972 | Collection : | Collection Folio num. 179 | Importance : | 439 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-036179-3 | Langues : | Français (fre) | Note de contenu : | L'un de mes amis, normmé Paul***, voulut me reconduire chez moi, mais je lui dis que je ne rentrais pas. «Où vas-tu? me dit-il. _ Vers l'Orient!» Et pendant qu'il m'accompagnait, je me mis à chercher dans le ciel une étoile, que je croyais connaître, comme si elle avait quelque influence sur ma destinée. L'ayant trouvée, je continuai ma marche en suivant les rues dans la direction desquelles elle était visible, marchant pour ainsi dire audevant de mon destin, et voulant apercevoir l'étoile jusqu'au moment où la mort devait me frapper.
«Un ton jusqu'alors inoui dans notre littérature, que même Baudelaire n'avait que rarement appoché» (André Gide). |
Les Filles du feu ; La Pandora ; Aurélia [texte imprimé] / Gérard de Nerval (1808-1855), Auteur ; Francis Jammes (1868-1938), Metteur en scène, réalisateur ; Colette (1873-1954), Auteur ; George Sand (1804-1876), Auteur ; Yvon Belaval (1908-1988), Auteur ; Béatrice Didier, Editeur scientifique . - [Paris] ([Paris]) : Gallimard, 1972 . - 439 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Collection Folio; 179) . ISBN : 978-2-07-036179-3 Langues : Français ( fre) Note de contenu : | L'un de mes amis, normmé Paul***, voulut me reconduire chez moi, mais je lui dis que je ne rentrais pas. «Où vas-tu? me dit-il. _ Vers l'Orient!» Et pendant qu'il m'accompagnait, je me mis à chercher dans le ciel une étoile, que je croyais connaître, comme si elle avait quelque influence sur ma destinée. L'ayant trouvée, je continuai ma marche en suivant les rues dans la direction desquelles elle était visible, marchant pour ainsi dire audevant de mon destin, et voulant apercevoir l'étoile jusqu'au moment où la mort devait me frapper.
«Un ton jusqu'alors inoui dans notre littérature, que même Baudelaire n'avait que rarement appoché» (André Gide). |
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