Titre : | Le Procès | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Franz Kafka (1883-1924), Auteur ; Christine Le Boeuf, Auteur ; Claude David (1913-1999), Autre ; Alexandre Vialatte (1901-1971), Autre | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | 1987 | Collection : | Collection Folio num. 1840 | Importance : | 378 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-037840-1 | Prix : | 21 F | Note générale : | Bibliogr. p. 313-316
| Langues : | Français (fre) | Note de contenu : | On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdad - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétque la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'oeuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière: l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister. Crime capital et à la fin du livre, deux «messieurs» l'emmèneront dans une carrière abandonnée et le tueront «comme un chien». |
Le Procès [texte imprimé] / Franz Kafka (1883-1924), Auteur ; Christine Le Boeuf, Auteur ; Claude David (1913-1999), Autre ; Alexandre Vialatte (1901-1971), Autre . - [Paris] ([Paris]) : Gallimard, 1987 . - 378 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Collection Folio; 1840) . ISBN : 978-2-07-037840-1 : 21 F Bibliogr. p. 313-316
Langues : Français ( fre) Note de contenu : | On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdad - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétque la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'oeuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière: l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister. Crime capital et à la fin du livre, deux «messieurs» l'emmèneront dans une carrière abandonnée et le tueront «comme un chien». |
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